Nous avons passé un super week end de ressourcement salvateur à Grand Popo, cité balnéaire béninoise, à une heure de la frontière du Togo. Nous sommes partis avec d'autres volontaires DCC présents dans le pays. Les deux infirmières à Abomey n'ont finalement pas pu nous rejoindre (Accès palustre oblige...).
Trois heures de route au départ de Cotonou, en passant par la route des pêches...
... ou plutôt piste des pêches, tant elle est totalement défoncée et malmenée par les pluies abondantes des derniers jours, que notre Land cruiser a encaissé sans broncher. (J'ai bien pensé à Vincent, à Lionel et aux frangins). J'avoue que je n'ai pas proposé de partager le volant, et contrairement en France, je n'ai pas non plus proposé à Marie de prendre le volant parce que je dormais...
En fait, je me suis bien amusé à conduire le 4x4, sûrement plus que les passagers arrière qui ont encaissé pas mal (sans broncher non plus).
Et nous sommes donc arrivés en fin de matinée samedi dans un petit lieu paradisiaque, ambiance paillotes au bord de la plage, cocotiers, cocktails de qualité;-) et hamacs.
Les repas également changeaient de l'ordinaire, avec des poissons grillés pêchés sur place, des desserts et du café....
Le panard quoi...
Il fallait voir Albin vautré dans le hamac, soupirer béat "C'est trop bin gan popo"
On s'est vraiment ressourcés, avec quelques coups de soleil au passage, et nous avons retrouvé l'océan qui nous manque tant. On s'est également autorisés une baignade en bord de plage, en restant vigilants aux shorebreaks dévastateurs. Pour info, si certains veulent créer un commerce de kitesurf, il y a sûrement de quoi faire. Un bon thermique stable, une eau bleue à 24°, et aucun concurrent pour le moment... De quoi faire regretter de ne pas avoir envoyé le matos.
On a également participé au retour de la pêche, un beau moment avec les filets vidés sur la plage, et tout le village qui vient acheter les petits barracudas et autre poiscaille locale. On a également vu un bar de 20 kg (de quoi faire rougir Papou...)
Le retour à la réalité s'est vite fait (bouchons à Cotonou, route de nuit jusqu'à Porto Novo en zig zagant entre motos, piétons non éclairés, nuages de kérosène des camions, et pleins phares pour tout le monde bien sûr).
De quoi nous rendre heureux d'arriver dans ce que l'on commence à appeler notre "chez nous", et de repartir pour un tour.
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